EMMA KOHLMANN – WATERCOLORS

Emma Kohlmann, artiste visionnaire de renom, embrasse un processus créatif effréné et spontané, dépourvu de plans ou de restrictions prédéterminés. Guidée par le désir d’évoquer des ambiances spécifiques, elle puise dans son intuition et s’immerge dans un monde de symboles universels récurrents présents tout au long de son art. Ces symboles, tels que les oiseaux, les ouroboros, les figures androgynes, les araignées et les spirales, sont tous imprégnés de connotations expansive qui contribuent à la signification globale de l’œuvre de Kohlmann sans en porter seule la responsabilité. En quête d’expression authentique, l’artiste est attirée par le charme d’une esthétique naïve, la considérant comme un pur reflet de son subconscient. Elle s’inspire de l’essence poétique de l’inconscient, embrassant sa nature indomptée et instinctive. L’approche de Kohlmann remet en question les notions préconçues et les attentes sociétales, libérant ainsi son domaine artistique. Sa créativité coule librement, traçant un chemin unique. Le travail d’Emma Kohlmann captive par ses lignes et ses coups de pinceau intentionnels et significatifs, tissant une véritable atmosphère émotionnelle dans son art qui résonne à la fois avec elle-même et avec les spectateurs. Son processus créatif puise dans des humeurs pures, vécues à un niveau subconscient sans reconnaissance consciente. Les éditions américaines Anthology Editions publient aujourd’hui sa première monographie intitulée Watercolors. Contenant des centaines de sélections de 2011 à 2021, au cours desquelles Kohlmann a créé d’innombrables œuvres sur papier en utilisant des lavis d’encre japonaise Sumi-e et d’autres techniques, l’ouvrage est un aperçu d’une artiste qui travaille intuitivement pour générer des possibilités représentatives qui sont ludiquement étranges et résolument, passionnément libres. Le livre de 332 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Anthology Editions.

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MANASTASH – S/S 2024 COLLECTION LOOKBOOK

Manastash vient de dévoiler le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2024, une fois de plus inspirée par la culture outdoor américaine. Le label fondé à Seattle et qui opère désormais depuis le Japon, réalise une très belle ligne estivale, composée de vestes techniques et légères, chemises, tee-shirts, short pants, pantalons, accessoires, etc.

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TRENT PARKE – MONUMENT

Premier photographe d’origine australienne à être admis au sein de la prestigieuse agence Magnum, en 2007, Trent Parke est connu pour brosser un portrait brut et sans idéalisme de sa terre d’origine qu’il documente tous azimuts, depuis l’Outback rural jusqu’aux plus grandes villes côtières. Après le succès des deux premiers tirages de son nouvel ouvrage Monument, les éditions britanniques Stanley / Barker proposent un magnifique tirage final qui comprend plusieurs images inédites ajoutées récemment. Cette publication phare du photographe, est un portail par lequel nous assistons à la désintégration de l’univers sur 294 pages savamment imprimées. Cet impresionnant volume est minutieusement reliée à la main en cuir portant les coordonnées totémiques de la planète Terre, avec des feuilles de garde estampées à l’aveugle, des bordures peintes en noir et une plaque d’acier amovible qui, une fois enlevée, laisse le livre sans langage. Lorsque Trent Parke a quitté une petite ville de campagne australienne pour s’installer à Sydney, sa première impression a été le nombre impressionnant de personnes. Il prenait son appareil photo et partait à la découverte dès que l’occasion se présentait, fasciné par les cortèges interminables. « Quand j’ai emménagé à Sydney, en laissant toute mon enfance derrière moi, j’ai été fasciné par cette lumière qui transforme l’ordinaire en quelque chose de magique« , explique Parke. Aux heures de pointe, il observe les travailleurs de la ville qui se déplacent en masse, marchant tous sur le grand tapis roulant de la vie. Dans un état de transe, ils suivent le même chemin jour après jour, semaine après semaine, année après année… ils pointent, tous sous l’emprise de la ville. Parke se tenait à la lisière de la vague, à l’extérieur d’un nouveau monde, regardant à l’intérieur. Comme s’il observait une espèce nouvellement découverte. Réunies dans l’ouvrage, ces silhouettes prises en vitesse lente apparaissent tels des spectres. Un travail dont la dimension métaphysique interroge, estime-t-il, la place de l’homme dans le cosmos. L’excellent livre de 296 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Stanley / Barker.

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MAGNUM SQUARE PRINT SALE 2024 – FABLE

La nouvelle Magnum Square Print Sale ‘Fable’, en partenariat avec le magazine Granta, se déroule du lundi 29 avril au dimanche 5 mai 2024. Chaque photographe participant offre sa propre interprétation du thème. La vente comprend plus d’une centaine de tirages réalisés par certains des plus grands photographes de notre époque. Les tirages, 15,2×15,2cm, de qualité muséale, signés ou tamponnés par l’estate, sont en vente pour 7 jours seulement, à 120 € sur le site magnumphotos.com/shop/.

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OLE CHRISTIANSEN – MY VIEW

Né en 1955, le photographe danois Ole Christiansen est considéré comme l’un des photographes les plus estimés du Danemark. Il est connu pour ses photos à la une du magazine Euroman, ses portraits de Leonard Cohen, Iggy Pop, Yoko Ono et autres, ainsi que pour les nombreuses pochettes de disques qu’il a réalisées pour des musiciens. Depuis son petit balcon de Scharlingsvej à Valby (Danemark), Christiansen a choisi comme sujet pour son nouvel ouvrage My View publié par les éditions BOOK LAB, le coin de rue le plus proche, en diagonale. Une position classique si l’on veut avoir une vue d’ensemble depuis le troisième étage. Mais avec son zoom, le photographe se rapproche des gens qui apparaissent soudain en contrebas de l’appartement. On y distingue du macadam et des plaques de fer, des voitures garées et des promeneurs de chiens. Une variation incroyable dans les activités des gens et dans l’empreinte qu’ils laissent sur le monde lorsqu’on observe un coin de rue avec autant de persévérance que Christiansen l’a fait pendant six mois à cette adresse. Le ciel apparaît de façon spectaculaire sur certaines photos, et dans l’image suivante, une femme inquiète qui attend est serrée dans ses bras. Un portrait se transforme en scène de rue, et une scène de rue se transforme en paysage. Il n’y a pas beaucoup de plantes à voir en hauteur. Mais on peut alors tourner son regard vers la vie qui grouille, comme l’a fait Ole Christiansen. Ici, c’est un terrain de jeu pour les enfants. Un espace intérieur à l’abri de la circulation qui caractérise la sauvagerie des rues. Et les riverains et les voisins. Ils existent, même si on ne les voit pas toujours. Un chat à la fenêtre. Un oiseau sur le toit. Des sujets banals qui sont presque impossibles à considérer, mais qui deviennent des monuments graphiques à travers l’objectif d’Ole Christiansen. En quelques mouvements de caméra, le photographe parvient à raconter une histoire cohérente qui s’étend au-delà de l’espace limité de la scène. Le livre de 120 pages, qui comprend un essai du journaliste Erik Steffensen, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions BOOK LAB.

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